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Bien le bonjour à tous et à toutes. Afin de faire un peu plus connaissance, je vous poste l'historique de Syberïs. J'espère que vous auraez autant de plaisir à le lire que j'ai eu à l'écrire. Si vous avez lu les romans de WoW vous allez bien entendu y reconnaître certains noms ainsi qu'une vague impression de déjà vu
Enjoy
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La guerre de la fin des Temps
Chapitre I : Le VoyageLe monde est dévasté, la horde et l’alliance sont à deux doigts de tomber. La peste rôde et la puissance d’Arthas ne cesse de croitre. Très bientôt l’auto proclamé « seul vrai roi » dominera Azeroth et tout sera terminé. Je regardais Astranaar, mon lieu de naissance caché sur un surplomb alors que les cadavres de mes compagnons commencent à se relever.
Syberïs regarde avec horreur le spectacle qui s’offre à lui. Arthas a frappé comme jamais auparavant. La sueur coule sur son front alors qu’il saisit son épée. Quelque chose le dérange, il avait échappé à cette terrifiante attaque dix jours plus tôt, et maintenant il devait regarder ses parents, relevés, leur carcasse animée par la sombre magie du roi liche. A quoi bon vivre se dit il. A quoi bon continuer. Il n’y a plus d’espoir. Il s’avance alors vers Astranaar, espérant être vite remarqué er vite être tué mais alors qu’il descend son surplomb, une voix pénètre son esprit avec force. Où vas-tu demanda la voix grondante. Le désespoir n’est pas une option Syberïs Marchevent ! L’elfe de la nuit regarde autour de lui pris de panique il se met en garde mais alors que deux goules répugnantes se jettent sur lui, un halo de lumière vient l’envelopper. Aveuglé, il tombe à genoux essayant de voir quelque chose mais rien n’y fait. Au bout de quelques secondes, la lumière devient moins intense. Une figure humaine de taille imposante se dresse devant lui. Il est à présent dans une caverne aux parois lisses, comme travaillée afin de faire de ce lieu une habitation. Une figure apparaît alors dans son esprit, celle d’une forme de reptile géant. Un dragon, un aspect ?
Bien deviné dit la figure, un peu comme si elle avait lu dans les pensée du jeune elfe de la nuit. Syberïs se redresse et regarde autour de lui. La figure ne semble pas du tout menaçante. Au contraire, elle le regarde s’aventurer dans la gigantesque caverne, regardant autour de lui comme un enfant découvrant un endroit pour la première fois.
Permet-moi de me présenter, dit la figure. Je me nomme Korialstrasz. Certains me connaissent sous le nom de Krasus. Le temps presse, je vais donc répondre aux questions qui vont te traverser la tête. Oui je suis un dragon et oui si je suis venu te chercher c’est pour une mission très importante visant à arrêter Arthas et mettre un terme à cette folie. Tu l’ignore peut être mais les aspects ont pour fonction de sauvegarder ce monde et Nozdormu, le vol de bronze, le gardien du temps et moi-même avons notre plan afin de remettre les choses en ordre. Normalement Nous n’altérons pas le temps mais au point où nous en sommes, si nous ne faisons rien il n’y aura plus rien à défendre.
Syberïs n’en croit pas ses oreilles et n’arrive pas à articuler le moindre mot. Son regard hébété laisse Krasus songeur. Alors qu’il écoute le discours du dragon, il ne se rend pas compte qu’ils sont à nouveau transportés ailleurs. Quelque part dans les grottes du temps du désert de Tanaris. Là bas le Vol de bronze regarde l’elfe de la nuit puis se tourne vers un passage qu’il regarde avec insistance.
Je vais t’envoyer dans une époque où tu n’es pas encore né. Là bas tu apprendras, là bas tu deviendras plus fort et là bas tu aideras à vaincre Arthas avec l’aide de ceux qui croiseront ta route dit le vol de bronze. Va Syberïs Marchevent, va et apporte à nouveau l’espoir sur ces terres désolées. Mais souviens toi, tes parents ne doivent pas connaître ton identité au risque que tu ne vois jamais le jour. Mais saches que si ta tache arrive à terme, je ne pourrais te faire revenir. Tu devras vivre dans ce monde pour toujours car l’avenir, le présent que tu connais aujourd’hui n’existera plus.
Le jeune elfe regarda les deux dragons, l’un sous forme humaine, l’autre imposant de sa grande envergure. Qu’avait-il à perdre ? Tout ce à quoi il tient est mort ou va l’être sous peu et il ne peut combattre ces terribles adversaires lui qui est si faible. Il prend une grande aspiration, il se redresse et commence à marcher fièrement vers le passage indiqué par Nozdormu…
Quand il regarda derrière son épaule, Syberïs ne vit rien d’autre que la forêt. Pas de passage, pas de porte, pas de dragon. L’odeur lui était familière, le parfum de l’humus presque sucré le portait à penser qu’il était à Astranaar. En s’avançant une étrange angoisse envahi son être. Son cœur battait si fort qu’il en avait du mal à respirer. Après avoir marché une bonne dizaine de minutes, il aperçu le village qui dans son monde n’est plus qu’une ruine infestée de morts vivants et là, il perdit connaissance. Il fut réveillé par une douce odeur ragoût cuisant sur le feu. La maison est tout en bois, des tentures violettes pendent dans l’entre-chambre, donnant l’illusion d’une pièce séparée des autres. Le lit baldaquin sur lequel il est allongé est doux et confortable. Pour autant qu’il s’en souvienne, la dernière fois qu’il a pu être aussi bien remonte à plus de 5 ans. Il resta songeur un long moment, ces années de guerre en vain. L’image du roi liche embrochant son père hante ses rêves chaque nuits depuis l’évènement. Pourtant, tout avait si bien commencé. Rien ne laissait présager ce qui c’est produit ensuite. Arthas, le chevalier de la mort eu un soudain regain d’énergie et il dressa une armée de chevaliers tels que lui. Ceux-ci commandèrent aux armées de morts vivants déferlant en masse sur le monde des vivants. Il se souvient encore de son père, un elfe de la nuit imposant par sa maîtrise des armes, l’épée cœur de Lion dans la main. Son père avait mené une résistance tellement forte face aux forces du mal que le Prince Arthas se déplaça en personne pour en découdre avec lui. Le combat était d’une violence inimaginable, tout volait en éclat autour des deux adversaires. Sa mère usa de ses pouvoirs de prêtresse pour maintenir son époux en vie mais elle fut vite dépassée quand celui-ci se fit percer le cœur par la terrifiante Deuillegîvre. Quand il vit son père le regard vide, le visage se creuser drainé de ses forces vitales Syberïs senti son cœur se briser et la peur l’envahir comme jamais. Il n’oublie pas le regard de sa mère qui, terrassée par la mort de son époux, tomba à genoux et ne regarda même pas la lame du tyran s’abattre sur elle. Arthas concentra alors ses énergies nécromantiques afin de relever tout Astranaar.
Meurtri par ce sinistre souvenir, il se mit à pleurer, c’est alors qu’une voix se fit entendre : « Tant de tristesse dans le regard d’un si jeune Elfe. Je ne t’ai jamais vu avant. D’où viens-tu ? »
Syberïs regarda en direction de son interlocuteur. Visiblement un druide à en juger par sa tenue et la subtile odeur d’humus qui s’en dégage. Le druide aux cheveux blancs observe le guerrier en attendant la réponse. Que dire ? Comment faire passer le message sans être pris pour un fou ?
« Tu peux parler ouvertement dit le druide d’un ton paternel. Les esprits de la nature sont tout aussi confus par ta présence et je sais que ce que tu vas le dire nous permettra de mieux comprendre cette confusion qui les anime. »
Il resta silencieux un moment, son instinct ne l’averti pas d’un danger et après tout il avait en face de l’un des siens. Sachant qu’il devait absolument retrouver ses parents et lui-même devenir plus fort pour se préparer à ce qui doit advenir, il décida de raconter son histoire à cet inconnu. Le druide l’écouta de longues heures s’exprimer sur ce qu’il nomma La guerre de la fin des temps. Au bout de plusieurs heures de discussion, le druide se leva et servi une assiette de ragout au jeune guerrier.
« Il te faut partir, dit le druide. Tu dois te rendre dans les royaumes de l’est et apprendre leur histoire. Cela te permettra de mieux comprendre ce monde et de pouvoir t’y déplacer. Mais avant que tu partes laisse moi te donner quelque chose »
Il alla en direction d’une vieille armoire de bois de laquelle il sorti un objet imposant enveloppé dans un tissu qui a du, vu son état voir des âges. Il s’approcha de Syberïs un sourire aux lèvres, les yeux mélancoliques et lui tendit le paquet. Vu le poids il devait s’agir de quelque chose de lourd. Probablement une arme. Il ouvrit le paquet avec délicatesse et son regard se pose sur une épée superbement travaillée. Il senti cependant qu’il n’était pas encore temps de la porter. Le vieux druide regarda le guerrier dont les yeux brillaient d’espoir voyant cette arme.
« Quand le moment sera venu, utilises la. Elle appartenait à mon Père et a servi lors de nombreuses guerres. Elle te servira certainement mieux qu’à moi. Maintenant va. Je t’ai assez retenu. »
Ils s’échangèrent un dernier regard. Syberïs emballa l’arme avec délicatesse puis il fini son plat. Le druide sorti de la maison et disparu au loin. Quand il revint une heure plus tard, le jeune guerrier était parti, il avait laissé un mot, le genre de mots simples signifiant tant de choses ; simplement un « Merci ». Il ignorait encore comment sa présence à cette époque allait changer le cours de l’histoire. Devait-il faire passer un message ? Devait-il se préparer à combattre ? Il ignorait tout de cela mais peut être était ce la volonté du vol de Bronze.